1. |
Courage
04:46
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J’ai un désir, qui m’aidera à l’remplir
J’ai une idée, es-tu intéressée
Je parle, seulement, est-ce que quelqu’un m’entend
J’exprime un fait, personne le reconnaît
Mon expérience, tu penses que je mens
Ta religion piétine mon éducation
Mes connaissances, tu ne fais pas confiance
Tu comprends mal mes intentions amiables
Je prends mon courage à deux mains
Je baisse mes gardes, je veux oser
Dire ma vérité sans frein
Et me libérer enfin
Certains ont une voix qui portent sur l’eau
Ils chuchotent et tous cessent leurs mots
Quand a moi: une montagne, que tu rentres dedans
Un coup d’tambour, mais tu dors comme un sourd
J’en ai assez de me faire ignorer
Je n’en peux plus, Toute ma vie je m’ai tû
Foutre ton oreille, c’est pas personnel
Mes perles je les ôte, d’la portée des pourceaux
Je prends mon courage à deux mains
Je baisse mes gardes, je veux oser
Dire ma vérité sans frein
Et me libérer enfin
J’ai l’impression que mon expression
Est sous pression en voie d’éruption
Le papillon caché dans son cocon
Métamorphose et transformation
Je prends mon courage à deux mains
Je baisse mes gardes, je veux oser
Dire ma vérité sans frein
Et me libérer enfin
Je prends mon courage à deux mains
Je baisse mes gardes, je veux oser
Dire ma vérité sans frein
Et me libérer enfin
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2. |
Non
04:47
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C’est pas la première fois
Que j’acquiesce contre mon choix
Ma poitrine se froisse
À mesure d’ignorer ma voix
Une fripouille c’pas c’que t’es
Tu n’fais pas exprès
Desfois quand t’approches près
J’ai besoin d’un peu plus d’air
Je n’ai pas de tambour
Pour annoncer qu’c’est mon tour
Ce poids est trop lourd
Soudain j’ai la trouille
Apprendrai-je un jour à dire
Ce qui vient me nuire
Ou continuerai-je à fuir
Les conflits, et me trahir
Une claque sur les fesses
Pour que je m’soumisse
Et devenir une espèce
De royauté en laisse
Est-ce tout mon genre
Qui se soumet aux mêmes tendances
Prétendre paix et agrément
Sous-entendant véhémence
À eux le podium
La religion leur médium
Soumets toi à Dieu et aux hommes
C’est le pandémonium
Combien veux-tu que je te donne
Pour réclamer mon microphone
Crains-tu perdre ta testostérone
Séduis par mes phéromones
Comment tu te sens
Moi aussi je le ressens
C’est moins affligeant
De me rendre complaisante
Tout faire pour éviter
Ma colère d’érupter
Car je me suis fait blesser
Maintes fois à m’exprimer
Te plaire est devenu
Ma seconde nature
Longtemps j’ai jamais cru
Que mes sens voyaient juste
Comment ressusciter
Cette étincelle que j’ai
Éteint toutes ces années
Mon voeu de liberté
Étreinte par mon geôlier
Caressé puis fessé
Pas le choix d’abuser
Afin de me contrôler
Jamais osé blâmer
Toujours rationalisé
Car si j’accepte la vérité
Je deviens enragée
Simplement mes modèles
Étaient tous exemplaires
D’une lamentable ère
Ou elles se faisaient taire
Ce n’est pas que les erreurs
De nos ancêtres et moeurs
Ne sont plus en vigueur
Mais à nous de donner voix aux pleurs
Verse mes larmes
Pose mon arme
Ouvre mon âme
aflame
Foutu peine et rage
Je perds le courage
Emballé mon bagage
J’veux le pitcher au virage
J’ai droit à mon histoire
Mon passé un profond tiroir
Longtemps on m’a fait croire
Ne vaut personne à voir
Oublier pardonner
Est-ce la réalité
Ma chair ne peut pas oublier
Vaut mieux s’en rapprocher
J’viens habiter mon corps
J’pardonne mes propres torts
Je pleure toutes mes douleurs
Je ne jette rien dehors
Gratte-moi ma conscience
Manque de tolérance
Expression de souffrance
Fausses apparences
Seule et abandonnée
Souvenir blessée
Mais quand ai-je été forcé
À me rapetisser
Faute de voir ton visage
Un mauvais présage
Je ne vois qu’un mirage
et manque de langage
Passé présent futur
Dans la même mesure
Ré-écrire l’histoire d’usure
Simple, belle et pure
Verse nos larmes
Posons nos armes
Ouvrons nos âmes
aflames
Comme l’océan
Recevant
Courants
et torrents
Versons leurs larmes
Posons nos armes
Ouvrons nos âmes
aflames
Dans l’océan
Recevant
Courants
et torrents
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3. |
Maman
05:15
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Le plus j’apprends, le moins je connais
Mais le plus j’avance, le plus je sais
Que d’être maman, c’est tout un trajet
Tu n’iras pas loin sans t’aimer toi même
Avoir des enfants, j’en suis très fière
Mais cependant parfois je ne sais trop quoi faire
Quand, où et comment, dans ce monde austère
On leurs enseigne à n’rien craindre et rester ouvert
À l’amour. à l’amour.
à l’amour. à l’amour
J’ai toujours donné tant, mais ne reçois guère
Quand j’entends me dire les mots “je t’aime”
J’en capte les ondes mais le coeur se resserre
En redoutant que tout disparaisse
(Je récite une prière
Qu’il n’existe pas de frontière
Entre aujourd’hui demain et hier
Toi ou moi, matière ou guerrière)
Pourtant pour mes enfants, c’est si naturel
Si seulement, leur yeux j’empruntais
Au fil du temps, je ré-apprendrais
À vivre consciemment une vie pleine
D’amour. D’amour. D’amour. D’amour.
(Je récite une prière
Qu’il n’existe pas de frontière
Entre aujourd’hui demain et hier
Toi ou moi, matière ou guerrière)
Mais avant que mon amour se réveille
Pour mes enfants, ma famille et la Terre
Ça doit commencer par soi-même
En redécouvrant, tout au fond, une perle
Le plus j’apprends, le moins je connais
Mais le plus j’avance, le plus je sais
Que d’être maman, c’est tout un trajet,
Mais être imparfaite est le premier pas vers
L’amour. L’amour. L’amour. L’amour.
Le plus j’apprends, le moins je connais
Mais le plus j’avance, le plus je sais
Que d’être maman, c’est tout un trajet,
Mais être imparfaite est le premier pas vers
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4. |
Fin à la parodie
05:43
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J’apprécie, c’est fini,
la moquerie,
c’est un fait accompli, le son du clapotis,
seul signe de vie, et ainsi je m’enfuis,
dans ton habit.
L’ouïe m’échappe, comme mes amis
Je mise et je vise, sans garantie
La tête enfouie,
je pousse un cri
Mon ennemi,
ancien ami,
Il m’a trahi
Où est cet esprit,
Que je puis,
Le cacher sous mon lit,
Vérité que je nie,
Il y a longtemps depuis -
Mon horizon s’évanouit,
Cette chair s’épanouit,
Mon cerveau se plie, à l’espace infini,
Enfin mes circuits s'agrippent
À la matière grise
Le coeur battant
par coups de mille
Un noeud dans l’intestin blotti,
Je les nomme, mes guerriers accomplis
Épuisés par cette crise
Ivres de fatigue,
Je les ai choisis
Ils sont libres de courir, de dormir,
de faire à leur guise
Jamais ils n’ont guéri.
C’est ainsi, accroupi,
soudain j’ai l’envie
D’embrasser ma sosie
Car c'était bien
Cette fille
Qui se culpabilise
Elle a perdu son pari
Mais avec qui
Après tout, personne ne donne de prix
Le sort de la souris
Il l’a acquis sans mérite,
Alors je retourne Jadis,
Au temps des colonies
C’était la survie
Ou tomber dans l’oubli
De père en fils
Blanc et métis
Un peuple explosif
Sentiments anéantis
Dans cette maison,
j’ai grandi
Coupé de ma sagesse
intuitive
Ma valeur inouïe
Noyé ma lumière timide,
Au péril de ma vie,
Qui s’effrite -
Au fil des jours indécis
Tout ce mal que j’ai senti
Laissez-moi le sortir
Se plaint le ventre meurtri
D’un corps affaibli
Par trop de cytokines
Fin à la parodie
Ma vie, je la saisis
Fin à la parodie
Ma vie, je la saisis
Fin à la parodie
Ma vie, je la saisis
Fin à la parodie
Ma vie, je la saisis
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SarahLu Ottawa, Ontario
Née à St-Hyacinthe, vécu à Hong Kong pendant 10 ans, habite à Ottawa depuis 15 ans. Analyste/artiste, musicale et brico, Sarah aime la nature, le mouvement et révéler la vraie histoire derrière les chiffres et les faits. // Born in St-Hyacinthe, lived in Hong Kong for 10 years, live in Ottawa since 15 yrs. Artistic analyst, Sarah loves nature and movement, and uncovering true stories behind data. ... more
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